Description

Édifié pour remplacer « l’ancien phare » du Grau-du-Roi, confronté à l’ensablement et devenu trop bas et loin du rivage, il guide les marins depuis maintenant plus de 150 ans.
La construction du phare, au milieu du XIX^ème siècle, sur le modèle de celui de la pointe de Grave, dans l’estuaire de la Gironde, marque le début de l’aménagement du littoral gardois.  Le chantier ne fut pas de tout repos entre les vents violents, l’ensablement, l’excessive chaleur, des maladies et les difficultés d’acheminement des matériaux. La pointe de l’Espiguette fut même rebaptisée la pointe maudite par les ouvriers. L’illumination du phare aura, finalement, lieu le 1^er janvier 1869.

Toujours en activité, mais pour combien de temps ? Un sort identique à celui de « l’ancien phare » lui semble promis. En effet, initialement à 155 mètres de la mer, l’ensablement inlassable le place aujourd’hui à plus de 700 mètres du rivage.

Propriété de l’état, il est classé au titre des monuments historiques depuis le 9 octobre 2012 et est affecté au conservatoire du littoral.
La partie classée, tour, façades et toitures, vient d’être entièrement restaurée. C’est dans ce contexte, qu’ Aslé Conseil a été sollicitée, par l’agence Trabon Architecture assurant la maîtrise d’œuvre, afin de répondre à une demande particulière de caractérisation de mortiers en œuvre. Cette demande visait à assurer la compatibilité entre les matériaux de restauration et les mortiers.

Depuis fin juin, vous pouvez découvrir ou redécouvrir le phare, ainsi qu’une scénographie et de nouvelles modalités d’accès. Une belle balade au cœur des dunes et d’un écosystème exceptionnel en perspective.