Description

Situé dans la zone de la Plaine, le musée gallo-romain et les sites archéologiques dévoilent les vestiges du riche quartier résidentiel de Vienna, ancienne « colonie romaine », sur plus de sept hectares. Localisé sur un des axes majeurs, le Rhône, pour le transit des marchandises entre la Méditerranée et les provinces romaines du Nord, ce quartier connait un fort développement dans les années 50 après J.-C.

Cette occupation, bien connue par les historiens et archéologues, refait jour en 1967, via un projet de construction de lycée sur cette même zone. La réalisation de sondages archéologiques préliminaires mettent à jour la présence de vestiges en sous-sol.

Les opérations de fouilles révèlent alors l’important quartier de la Vienna romaine et des fouilles auront lieu de manière continue de 1981 à 2001.

Pour assurer la présentation et la préservation des collections issues de ces fouilles, un musée voit le jour en 1996, avec la réalisation de deux bâtiments assez différents, l’un conçu par Philippe Chaix et l’autre par Jean-Paul Morel.

Certaines parties du site archéologique, en attente d’études, ont été protégées, en 1984, par la mise en place d’abris, comme c’est le cas au niveau des Thermes du Nord. Ces abris temporaires ne jouent malheureusement  plus leur rôle de protection et bien au contraire. C’est dans ce cadre qu’un projet pilote, mené par Richard Goulois, accompagné par Adeline Basty, de l’agence Croisée d’Archi, permet de déployer une nouvelle méthodologie d’intervention, mobilisant une équipe pluridisciplinaire, entre archéologue, restaurateur, spécialiste des matériaux et architecte du patrimoine.

Aslé Conseil a été sollicitée pour travailler plus particulièrement sur l’étude et l’analyse des développements microbiologiques présents sur les matériaux en œuvre et à l’origine de pathologies.

Pour cela, Aslé Conseil est intervenue en réalisant un examen général du lieu et des prélèvements d’échantillons. Les analyses en laboratoire des recouvrements biologiques ont été réalisées par les sociétés Evinerude et Pépin Hugonnot, respectivement lichénologue et bryologue.

Des préconisations issues des travaux de l’ensemble des intervenants sont en cours d’élaboration pour permettre une conservation et une mise en valeur de cet ensemble.